Le célèbre organisme d’études CREDOC, au statut associatif, publie chaque année le baromètre du numérique. Pour ce millésime, c’est 4 029 personnes qui ont été interrogées on line et par téléphone entre le 4 décembre 2020 et le 9 janvier 2021.
Au vu des découpages de tranches d’âge, on va s’intéresser au 60-69 ans (8 millions de personnes) et au 70 ans et plus (9.5 millions de personnes).
Commençons par l’ordinateur à la maison. En effet, les séniors sont équipés ou pas d’ordinateur. Puis, en fonction de leur facilité d’utilisation des outils, ils consultent Internet sur tablette et/ou sur smartphone.
4 foyers sur 10 n’ont pas d’ordinateur chez les 60-69 ans et plus d’un foyer sur deux chez les 70 ans et plus. Et sans ordinateur pas de vie digitale. Soit pratiquement 9 millions de foyers seniors.
Et pour ceux qui ont un équipement au foyer et une connexion internet, pourquoi s’en servent-ils ?
Tout d’abord, voyons leur « sentiment de compétence » sachant que la question posée est : comment qualifieriez-vous votre propre compétence pour utiliser un ordinateur ?
Sans préjugé de la subjectivité de la réponse, a priori celles et ceux qui ont un ordinateur s’estiment suffisamment compétents pour les besoins qu’ils en ont.
Et pour les démarches administratives en ligne, quel est ce sentiment de compétence ?
Il est plutôt bon. Signe que les foyers séniors équipés s’adaptent à la transition numérique et que les sites administratifs sont a priori suffisamment ergonomiques et simple d’utilisation pour ne pas donner aux utilisateurs un sentiment d’incompétence.
Et qu’en est-il de la pratique d’achats en ligne de ces populations ?
Les résultats sont plus tranchés. Si près de 8 séniors sur 10 de 60 à 69 ans achètent en ligne, ils ne sont qu’un peu plus d’un sur deux chez les 70 ans et plus.
Ce qui veut dire qu’environ 75 % des personnes de 70 ans et plus n’achètent pas en ligne.
Et quant à la participation des 60 ans et plus sur les réseaux sociaux, elle reste encore modérée même si l’année COVID a accéléré l’accès aux réseau sociaux, Facebook en étant le premier bénéficiaire.
Pour consulter gratuitement l’étude complète, c’est ICI.
A très vite,